Des bandits en politique ?


En résumé, Christophe Castaner a bien fréquenté Christian Oraison, fiché au grand banditisme, quand il jouait au poker dans sa jeunesse. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ait commis des délits, même s’il reconnaît avoir été, entre ses 17 et 20 ans, attiré par l’argent facile et avoir été «sur le fil du rasoir». La photo accompagnant la publication facebook est, elle, détournée. C’est le grand imbroglio. Le gouvernement a annoncé aujourd’hui vouloir supprimer complètement la taxe d’habitation pour tous les Français. Rappelons-le, Bruno Le Maire a évoqué dimanche le maintien de cet impôt pour les plus riches. Alors, comment expliquer ce rétropédalage ? On en parle avec: Apolline de Malherbe, éditorialiste politique de BFMTV. Et Emmanuel Lechypre, éditorialiste économique de BFM Business.- BFM Story, du ce mardi 8 janvier 2019, présenté par Olivier Truchot, sur BFMTV. L’expression « donner un pot-de-vin » apparaît au début du XVIe siècle avec une connotation très innocente qui signifiait simplement « donner un pourboire ». Ce pot pouvait être soit le liquide lui-même (le vin ou la bière), soit quelques pièces de monnaie ne représentant qu’une valeur symbolique. Au fil des siècles, cette coutume a pris une connotation plus péjorative et est devenu synonyme d’illégalité et de corruption. La valeur de ce « pot » a pris une valeur beaucoup plus conséquente, qu’elle soit monétaire ou matérielle, désignée par le terme « corruption ». ’on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé comme du secteur public). Pour la Commission des communautés européennes, « la corruption est liée à tout abus de pouvoir ou toute irrégularité commis dans un processus de décision en échange d’une incitation ou d’un avantage indu ». L’Institut international de planification de l’éducation de l’UNESCO a étudié plus particulièrement la corruption dans l’éducation. Le leader du Modem François Bayrou a beau être replié sur ses terres de Pau, il reste au centre du jeu. Sa relation de proximité avec Emmanuel Macron est l’un des mystères les plus intrigants de ce quinquennat. Sur le papier, tout les sépare. Ils ont 37 ans de différence. François Bayrou, c’est le politique à l’ancienne, trois fois candidats à la présidentielle. Ministre sous Mitterrand, sous Chirac, il a appelé à voter Hollande en 2012. Il a occupé tous les postes. Et pourtant, alors qu’on le donnait mort politiquement, le voilà dans le tout premier cercle d’Emmanuel Macron. Un cercle où ils sont quatre : le président de l’assemblée Richard Ferrand, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, et Philippe Grangeon, le communiquant qui vient d’être nommé, par intérim, à la tête de la république en marche. Résultat de cette proximité : le Modem pèse. Qu’il le veuille ou non, Michel Onfray use de cette arme vulgaire de la classe politique qui, mécaniquement, fait monter les idées d’extrême-droite dans notre pays. Et il n’oublie pas non plus de balancer son mépris habituel sur Manuel Valls et sur François Hollande qui préfère, dit-il, inviter à l’Élysée Marion Cotillard plutôt que des intellectuels tels que lui (« Qui se ressemble s’assemble ! »). Et notre historien, avec un large sourire et une bienveillance qui désarçonnent le philosophe, guère habitué, semble-t-il, à la confrontation directe, entreprend de déconstruire son discours sinistre. D’abord, nous dit-il, cette histoire de civilisation chrétienne est un concept qui n’a plus lieu d’être, le monde occidental chrétien ne risque pas de disparaître puisqu’il a déjà disparu depuis longtemps et qu’il n’est plus qu’un vague souvenir. Nous vivons, et c’est heureux, dans une civilisation devenue totalement matérialiste, dit-il avec des regards à la fois fermes et bienveillants adressés à un Onfray interloqué. Et l’historien d’ajouter que si dans les terres d’islam il y a un réveil de la religion chez certains, chez d’autres, il y a le souhait de s’occidentaliser et de se débarrasser de la spiritualité et, partant, de l’obscurantisme. La grande surprise, c’est que Michel Onfray ne réagit pas vraiment à ces propos iconoclastes. Voilà soudain qu’il se referme comme une huitre, avec le visage buté d’un élève qui vient de se faire punir par son maître. On n’en espérait pas tant mais ça fait du bien, ce silence, après des jours et des jours de matraquage décliniste sur toutes les chaînes de radio et de télévision. En novembre 1996, le Comité des Ministres a adopté le Programme d’Action contre la Corruption qui a été élaboré par le GMC et a fixé la date du 31 décembre 2000 pour sa mise en œuvre. Par ailleurs, les États ont rapidement souhaité assortir ces divers textes d’un mécanisme d’évaluation destiné à veiller à leur mise en œuvre au niveau national. Dans le monde de l’entreprise, l’ONG Transparency International a proposé en 2001 un code de conduite constitué par les « principes d’action contre la corruption » (Business Principles for Countering Bribery). Le Service central de prévention de la corruption (SCPC), créé en 1993 à l’initiative de Pierre Bérégovoy, publie chaque année un rapport sur la corruption en France et formule des propositions pour la combattre. ]. Il est remplacé depuis décembre 2016 par l’Agence de lutte contre la corruption. Les États membres de l’UE coordonnent leurs politiques économiques nationales, ce qui leur permet de réagir ensemble à des situations difficiles, comme les crises économiques et financières. Cette coordination a été encore renforcée par les 19 pays qui ont adopté l’euro pour devise. Pour prévenir tout dysfonctionnement important du système bancaire, un certain nombre d’États membres sont venus à la rescousse de leurs banques en leur accordant des aides d’urgence sans précédent. Entre 2008 et 2011, un montant de 1,6 trillion d’euros — équivalant à 13 % du PIB annuel de l’UE — a été injecté dans le système sous forme de garanties ou de capitaux. La zone euro contribue à la stabilité des prix. Tous les États membres de l’UE ont vocation à adopter l’euro lorsque leurs économies sont prêtes, à l’exception du Danemark et du Royaume-Uni, qui bénéficient d’une clause de non-participation. Pour qu’un pays puisse rejoindre la zone euro, il doit présenter un taux de change stable pendant deux ans. La BCE n’a pas seulement pour mission de préserver la stabilité des prix: elle maintient aussi le coût des paiements en euros entre pays membres de la zone euro aussi bas que possible pour les banques et leurs clients. Pour les volumes de transaction très importants, la BCE et les banques centrales nationales gèrent un système de paiement en temps réel nommé TARGET2. Après le lancement du système TARGET2-Titres en juin 2015, les opérations sur titres transfrontalières passeront également (de manière plus sûre et efficace) par une plate-forme unique gérée par l’Eurosystème (les banques centrales de la zone euro et la BCE).


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