La bêtise des pouvoirs publics


La France sombre, lentement mais sûrement. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le journal télévisé plus de cinq minutes. Pourtant, il suffit de creuser un peu pour s’apercevoir d’une autre chose : elle n’est pas seule à suivre ce chemin. En réalité, c’est une réalité à laquelle sont confrontés de nombreux pays riches, même s’ils tentent désespérément de le cacher. Lors d’un congrès à Londres, il y a quelques jours, j’en ai pas mal parlé avec certains participants, et nous avons notamment parlé des pouvoirs publics qui, à mon sens, sont à l’origine du problème. Depuis longtemps déjà, les pouvoirs publics des pays occidentaux se sont auto-persuadés qu’ils étaient mieux placés que le pékin moyen pour savoir de quelle manière l’argent devait être placé. Depuis des décennies, donc, ils prodiguent généreusement l’argent du Trésor comme bon leur semble, sans avoir de nécessité de résultat. Les gouvernements successifs de France et d’ailleurs s’accaparent donc depuis des années une autorité sans cesse grandissante. A preuve, pour chaque 100 euros dépensés en France, les autorités en dépensent plus de 50% ! C’est d’autant plus choquant qu’avant les années 70, ce prorata se haussait à peine à 30 ! Cette progression effrénée des dépenses publiques trahit avant tout la grande méfiance qu’entretiennent les politiques envers le citoyen et le libre marché. C’est cette méfiance qui fait que les politiques perçoivent comme vital de déterminer l’usage de plus de 50% de toutes les dépenses. Néanmoins, l’on s’aperçoit que cette politique de la méfiance est profondément contre-productive. Car malgré la croissance démesurée du pouvoir des autorités, notre productivité n’a quant à elle fait que s’amoindrir. L’expansion des dépenses publiques s’accompagne d’un ralentissement de notre faculté d’innovation, et c’est au fond assez logique. En s’offrant un rôle de plus en plus important au sein du marché, les autorités mettent en fait à mal le moyen le plus puissant pour bâtir de la prospérité : le libre marché. Au-delà des discussions que j’ai pu y avoir, j’ai plutôt apprécié ce congrès à Londres. L’organisation était parfaite, ce qui nous a permis (ce qui n’est pas toujours le cas) de nous concentrer sur les réunions de travail. Je vous mets en lien le site de l’agence qui s’en est occupée, si ça vous intéresse. Suivez le lien vers l’organisateur de ce séminaire à Londres pour plus d’infos.

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