juillet 18th, 2018
Selon les chiffres de l’indice des prix des logements de l’Office national de la statistique (ONS), la croissance des prix des logements a ralenti en mai pour atteindre son taux annuel le plus bas depuis près de cinq ans. En moyenne, les prix des logements au Royaume-Uni ont augmenté de trois pour cent jusqu’en mai 2018, tombant de 3,5 pour cent en avril et tombant au plus bas taux de croissance annuel depuis août 2013. Le marché de l’immobilier londonien a largement contribué au ralentissement, les prix des logements ayant diminué de 0,4% au cours des 12 mois jusqu’en mai, ce qui en fait le quatrième mois consécutif de baisse des prix des logements à Londres. Richard Snook, économiste senior chez PwC, a déclaré: « Londres continue à être la grande histoire dans les tendances régionales, les gains importants à Londres le mois dernier ont été effacés par une révision à la baisse majeure. » Snook a ajouté: « Les chiffres régionaux peuvent être volatils de mois en mois, mais le chiffre soutient une faiblesse sous-jacente sur le marché. » Les derniers résultats font suite à une série de récents rapports sur les prix des logements qui donnent une nouvelle preuve d’un marché immobilier londonien faible, l’indice Rightmove de la semaine dernière montrant que le prix demandé d’une maison dans la capitale baisse de plus de 11 000 £. il y a, marquant la chute annualisée la plus forte depuis janvier. La semaine dernière, la firme d’experts-comptables Big Four, PwC, a également prédit que les prix des maisons à Londres chuteraient probablement jusqu’à 2% cette année, malgré une hausse attendue dans toutes les autres régions du Royaume-Uni. Pendant ce temps, l’Institut royal des arpenteurs agréés (Rics) a déclaré que plus d’arpenteurs ont vu une diminution plutôt que l’augmentation des ventes de logements au cours des 16 derniers mois consécutifs. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de ce voyage à Londres.
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juillet 4th, 2018
Catastrophes écologiques (marées noires, incidents nucléaires…), destruction de la couche d’ozone, sécheresses, ouragans, disparition ou mise en danger d’espèces, déplacement des populations… font régulièrement la une des médias et interpellent notre quotidien. Le changement climatique, auquel la comptabilité carbone est souvent rattachée est un sujet très médiatisé. Il représente « l’une des questions les plus fondamentales du XXIe siècle pour les organisations ainsi que pour la société dans son ensemble » et « en tant que phénomène émergent et dominant dans la société, représente l’un des plus grands risques pour la survie de toute vie sur terre ». Cette position est d’autant renforcée par l’existence d’un consensus (scientifique) selon lequel l’intervention humaine a causé le réchauffement climatique à l’image des activités industrielles qui nécessitent de brûler des combustibles fossiles, qui émettent des gaz à effet de serre et chauffent l’atmosphère. Cependant, d’autres problématiques portées par le changement climatique sont associées à la comptabilité comme l’urgence de préserver la biodiversité – comptabilité de la biodiversité – ou de gérer le stress hydrique- la comptabilité de l’eau. La mise en lumière de l’impact de l’activité humaine et des organisations sur l’environnement a été soulignée dès les années 1970 avec la publication du rapport1 intitulé « Les limites de la croissance » qui a mis en exergue une remise en cause des vertus de la croissance économique et des modèles économiques et politiques en place et plus particulièrement d’une pénurie programmée des ressources énergétiques et des conséquences directes du développement industriel sur l’environnement. Cette même année (1972), s’est tenue la première conférence des Nations Unies sur l’environnement 2 communément appelée « le premier sommet de la Terre » ou « la conférence de Stockholm ». Les questions environnementales sont entrées au cœur des débats politiques internationaux et ont nourrie le concept de développement durable « Rapport Brundtland ». Dès lors, la problématique environnementale n’a cessé de prendre de l’importance et depuis la dernière moitié du 20ème siècle, une attention croissante a été accordée à la comptabilité environnementale par les gouvernements et les entreprises. Les impacts environnementaux des entreprises sont une préoccupation généralisée. Même si les entreprises peuvent saisir l’opportunité de s’engager dans des démarches de « durabilité » et de développer des pratiques innovantes au-delà de démarches de type « Responsabilité Sociétale de l’Entreprise » (RSE), elles sont mises sous pression réglementaire et publique. Cette pression conduit les entreprises à divulguer volontairement ou sous la contrainte de plus en plus d’informations à caractère environnemental comme le montre les travaux de Déjean et Martinez où la majorité des entreprises du SBF120 en France, consacrait déjà en 2006, un chapitre entier ou partiel de leur rapport annuel au domaine environnemental sur les thématiques de la pollution, des ressources naturelles et du recyclage.
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